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Historica

" Nékodomia, terre de mes ancêtres, terre de mes enfants, à jamais terre de liberté et d’imagination.

Que celles et ceux qui foulent ton herbe, ta terre, ton sable et tes roches respectent ta beauté,

ta nature et ton infinie générosité."

                                                                                                                                  Géonosius Tirel.

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L’histoire du monde de Nékodomia

Notre vaste monde, Nékodomia s’est bâti sur des contes et légendes. Mystérieux et envoûtants, étranges et passionnants, ces récits ont tissé, à travers les siècles, la culture, la sociologie et la mythologie des êtres et des peuples qui un temps foulent notre terre.

 

Des confins venteux du Morlad aux gigantesques plaines du Lonrad, en passant par l’inextricable forêt du Conrad, les Magiconteurs narrent aux petits et grands les histoires qui ont fait de Nékodomia une terre unique et généreuse, une terre magique et dangereuse, une terre où les rêves les plus fous deviennent réalité, une terre où l’amour est une puissance empirique, une terre où chacune et chacun peut, à force d’imagination et de passion, tisser, forger, dessiner, sculpter son propre destin.

A l’heure où vous, voyageuses et voyageurs, vous apprêtez à arpenter notre monde, à lire et entendre ses contes et légendes, j’espère que votre périple émerveillera votre esprit, abreuvera votre cœur et vous offrira le plus merveilleux des cadeaux : la chance de vivre un rêve éveillé… 

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Chapitre 1 : L'Aurore

" On raconte la légende de l’Aurore aux enfants pour leur apprendre l’origine du monde.

On la raconte aux adultes pour rappeler que ce monde n’est pas le leur, mais celui des enfants de la Magica. "

                                                                                                                                                    Géonosius Tirel

La légende de l’Aurore raconte qu’à l’origine, il n’y avait rien. Dans l’immensité infinie, il n’existait ni début, ni fin ; ni lumière, ni obscurité ; ni vie, ni mort ; ni passé, ni présent, ni futur. Il en était ainsi depuis l’éternité.

Pourtant, du tréfonds des corridors de l’espace-temps survint un soubresaut, une singularité, un événement qui transforma tout. Le voile obscur qui masquait les réalités se déchira… ou plus exactement, fut déchiré par trois amibes, trois essences divines et magiques dont la danse commune entraînait chacune des trois puissances dans un incessant tourbillon créateur.

 

La première, Mayaca, était rapide et lumineuse. De ses filaments dorés, elle tissa l’obscurité et la lumière, la réalité, le temps. Naquirent ainsi le passé, le futur et le présent.

La deuxième, Giyaca, était lente et lourde. Composée de poussière, de roches et de gaz, elle créa une boule de matière, de feu et de vent qui s’embrasa et donna naissance à la terre et aux plantes.

La troisième, Cayaca, était équilibrée en tous points. Composée d’étoiles, de charbon d’ombre et de cristaux de lumière, elle créa les êtres vivants.

Lorsque tout fut terminé, le monde avait une forme réelle et palpable. En cet instant, les puissances divines s’unirent au creux du ciel dans une gigantesque tempête. Le tonnerre gondra des jours avant d’éclater, libérant une pluie diluvienne qui inonda la terre. Enfant des trois puissances mélangées, on nomma cette pluie divine La Magica.

Sous la force de la Magica, les rivières jaillirent, les fleuves se gonflèrent, les mers s’étendirent sur les horizons, offrant aux êtres aquatiques un royaume à habiter, le ciel se refléta dans les immensités liquides, offrant aux êtres ailés un lieu à explorer.

Dans ce gigantesque tumulte d’eau et de lumière naquirent aussi, de l’union des trois puissances, les esprits de la Magica.

Incroyables et innombrables, les esprits se logèrent dans les pierres, les arbres, les fleurs, les cours d’eau.

Ils envahirent l’espace, le temps, la matière et les rêves. Les esprits de la Magica s’immiscèrent partout dans

le monde, lui offrant des formes étonnantes, des moments fous, des possibilités infinies. 

Gorgée d’eau et de Magie, la terre, dans un instant éternel et suspendu et harmonieux, scintilla.

Éveillés par la lumière divine, les esprits de la Magica se mirent à chanter.

A l’unisson, la lumière et la musique enveloppèrent le monde 

Ce moment étrange et unique, qui scella la création de notre monde, est appelé L’Aurore.

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